Bruxelles dimanche 8 mars 2020.
Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen de l’IVG est inférieur à 12 semaines (11,9 semaines) dans les pays de l’UE.
La Belgique s’aligne-t-elle sur les autres pays de l’UE avec cette loi ?
Bien au contraire, cette proposition de loi ne s’aligne pas sur les pays voisins, elle s’en écarte. Le délai moyen pour l’IVG n’est pas de 18 semaines comme le proposent certains députés !
Fake news! En effet, le délai légal moyen d’avortement est inférieur à 12 semaines. Seulement 6% des femmes des pays de l’UE ont un délai supérieur à 14 semaines.
Pourquoi induire la population en erreur alors que la loi actuelle permet déjà 12 semaines ?
Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d’avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.
Pourquoi Philippe Walkowiak, journaliste RTBF, relaie-t’il de fausses informations, répétant sans vérifier, sur la base de propos erronés de certaines politiciennes idéologues ? « Pourtant, il existe une majorité politique pour aligner en la matière la Belgique sur les pays voisins : fin de toutes les sanctions pénales, IVG jusqu’à 18 semaines, délai de réflexion ramené à 48h. » Publié le vendredi 06 mars 2020 à 10h11. Source de l’article de la RTBF : https://www.rtbf.be/info/article/detail_quand-la-formation-d-un-gouvernement-menace-les-droits-des-femmes?id=10448498
Voici le pdf de l’article RTBF au cas où il disparaîtrait
Le Conseil d’Etat a publié son avis sur la proposition de loi visant à complètement dépénaliser et libéraliser l’avortement en Belgique. Globalement, il n’émet pas d’objection majeure juridique. Le Conseil d’État ne se prononce pas sur l’éthique. En effet, les droits de l’enfant à naître n’existent pas encore dans la loi belge et le Conseil d’Etat ne tient donc compte que des droits de la femme. Il estime que les poursuites à l’encontre de quiconque tenterait d’empêcher une femme d’avorter doivent être formulées plus précisément. Il évoque le délit de fausses informations en prenant plusieurs exemples de partisans des droits de l’enfant à naître mais, de façon surprenante, ne prend aucun exemple de mensonge ou déformation de la réalité par les partisans de la libéralisation totale de l’avortement, comme relayé ici par la RTBF de façon quelque peu imprudente.